Sortie de classe des 1e année d'un collège de Chiba.
Nous allons retrouver Masumi chan dont j'ai déjà présenté l'organisation de la journée scolaire dans ce précédent article.
Aujourd'hui, elle avait une sortie de classe appelée "kôgaigakushû" 校外学習 soit, mot à mot: étude hors de l'école. elle disait qu'elle allait "comme-ci comme-ça" à cause de la sortie, mais moi, je l'ai trouvée en forme.
Voici comment s'est déroulée sa journée.
- de 7h50 à 8h30, réunion d'information préparation de la sortie pour tous les élèves concernés, soit 160, pour les 5 classes de 1e année de collège. Pour l'encadrement: 10 professeurs. Dans ces types d'assemblée, les élèves sont parfaitement alignés dans la cours, chaque classe séparée par un intervalle. Je connais des écoles, dont l'école primaire du Gyosei (les frères marianistes, école bourgeoise où l'on enseigne - encore - le français) où chaque matin tous les élèves sont assemblés pendant un bon quart d'heure. Il y a parfois une petite annonce par l'un des enfants.
- à 8h30, tout le monde s'est réparti dans les 5 autocars prévus à cet effet pour aller de Chiba à Futsu, une plage de la péninsule de Bôso, dans la préfecture de Chiba (baie de Tokyo). Ils sont arrivés sur place vers 10 heures.
- A cet endroit, la mer se retire assez loin quand c'est la marée basse, découvrant un littoral assez vaseux. Mais avec un peu de chance, on peut y ramasser pas mal de petits coquillages: des hamaguri, petites praires (nom très précis: meretrix japonaises), des asari, autre variété de praires celles-là très petites; on s'en sert pour parfumer la soupe au miso. Une amie de Masumichan a bizarrement trouvé une huître. Elle-même en a ramassé très peu: elle a creusé trop en profondeur. Les enfants rapportaient leur butin à la maison.
- 12h15 à 13h, déjeuner. On mangeait son bentô ou casse-croûte à la japonaise. Masumichan était un peu embarrassée parce qu'elle avait oublié ses baguettes, elle a donc dû manger avec les doigts, ce qu'elle m'a raconté en riant.
- de 13h à 14h30: jeu collectif dans une aire de jeu qu'il y avait là. Le jeu est le suivant. Il y en a qui ont une petite longueur de corde (environ 50 à 70 cm semble-t-il) qui pend dans le dos un peu comme une queue en ayant glissé l'une des extrémités dans la taille du pantalon. Les autres courent après en essayant d'attrapper la corde.
- à 14h30, tout le monde reprend le car pour arriver à l'école vers 16h30. Ensuite, Masumichan n'avait que 10 minutes à peine de trajet pour être de retour à la maison.
- Mais retour temporaire, puisqu' elle devait prendre le monorail de Chiba pour venir me retrouver à Tsuga, pour notre petite séance de 18h à 19h20.
Lorsque nous nous sommes quittées, pour une fois elle avait faim. Sa sortie lui a probablement fait du bien.
Je connais le genre d'endroit où elle est allée. Là aussi, c'est très organisé. On paie un droit d'entrée et de pêche; on nous prête le matériel (râteau, pelle, petit filet pour mettre ce qu'on a trouvé); quand on a fini, on rend le matériel et on nous met nos coquillages dans du plastique, voire des boîtes en polyéthilène (que l'on paye mais ce n'est pas cher) où l'on met également des glaçons pour tout garder frais jusqu'à la maison.
Aujourd'hui, elle avait une sortie de classe appelée "kôgaigakushû" 校外学習 soit, mot à mot: étude hors de l'école. elle disait qu'elle allait "comme-ci comme-ça" à cause de la sortie, mais moi, je l'ai trouvée en forme.
Voici comment s'est déroulée sa journée.
- de 7h50 à 8h30, réunion d'information préparation de la sortie pour tous les élèves concernés, soit 160, pour les 5 classes de 1e année de collège. Pour l'encadrement: 10 professeurs. Dans ces types d'assemblée, les élèves sont parfaitement alignés dans la cours, chaque classe séparée par un intervalle. Je connais des écoles, dont l'école primaire du Gyosei (les frères marianistes, école bourgeoise où l'on enseigne - encore - le français) où chaque matin tous les élèves sont assemblés pendant un bon quart d'heure. Il y a parfois une petite annonce par l'un des enfants.
- à 8h30, tout le monde s'est réparti dans les 5 autocars prévus à cet effet pour aller de Chiba à Futsu, une plage de la péninsule de Bôso, dans la préfecture de Chiba (baie de Tokyo). Ils sont arrivés sur place vers 10 heures.
- A cet endroit, la mer se retire assez loin quand c'est la marée basse, découvrant un littoral assez vaseux. Mais avec un peu de chance, on peut y ramasser pas mal de petits coquillages: des hamaguri, petites praires (nom très précis: meretrix japonaises), des asari, autre variété de praires celles-là très petites; on s'en sert pour parfumer la soupe au miso. Une amie de Masumichan a bizarrement trouvé une huître. Elle-même en a ramassé très peu: elle a creusé trop en profondeur. Les enfants rapportaient leur butin à la maison.
- 12h15 à 13h, déjeuner. On mangeait son bentô ou casse-croûte à la japonaise. Masumichan était un peu embarrassée parce qu'elle avait oublié ses baguettes, elle a donc dû manger avec les doigts, ce qu'elle m'a raconté en riant.
- de 13h à 14h30: jeu collectif dans une aire de jeu qu'il y avait là. Le jeu est le suivant. Il y en a qui ont une petite longueur de corde (environ 50 à 70 cm semble-t-il) qui pend dans le dos un peu comme une queue en ayant glissé l'une des extrémités dans la taille du pantalon. Les autres courent après en essayant d'attrapper la corde.
- à 14h30, tout le monde reprend le car pour arriver à l'école vers 16h30. Ensuite, Masumichan n'avait que 10 minutes à peine de trajet pour être de retour à la maison.
- Mais retour temporaire, puisqu' elle devait prendre le monorail de Chiba pour venir me retrouver à Tsuga, pour notre petite séance de 18h à 19h20.
Lorsque nous nous sommes quittées, pour une fois elle avait faim. Sa sortie lui a probablement fait du bien.
Je connais le genre d'endroit où elle est allée. Là aussi, c'est très organisé. On paie un droit d'entrée et de pêche; on nous prête le matériel (râteau, pelle, petit filet pour mettre ce qu'on a trouvé); quand on a fini, on rend le matériel et on nous met nos coquillages dans du plastique, voire des boîtes en polyéthilène (que l'on paye mais ce n'est pas cher) où l'on met également des glaçons pour tout garder frais jusqu'à la maison.
Je préfère préciser que cette photo ne réprésente pas la plage où est allée Masumichan, mais une plage de Kamakura.