Pour mieux connaître F-L. Verny et son rapport au Japon et à Yokosuka1
Nous pouvons considérer cela aussi comme ma modeste contribution à l'année du 150e anniversaire des relations France-Japon.
J'ai récemment évoqué Verny à Yokosuka, le principal arsenal japonais. Aujourd'hui, en traduisant un petit document enjaponais et en anglais remis gratuitement au petit musée du souvenir, je vais vous en donner beaucoup plus de précisions. Les illustrations sont un ajout personnel.
En 1865 commença la construction de l'arsenal de Yokosuka. Celui-ci, qui devait devenir l'installation la plus grande pour des constructions navales de grande envergure, a été construit sous la direction de l'ingénieur français François-Léonce Verny.
LES ETUDES.
Verny est né le 2 décembre 1837 à Aubenas en Ardèche[...]; fils de Mathieu Amédée Verny et de Marie-Thérèse Blachier.
A l'époque, il était courant de faire ses études éloigné de sa ville natale et Verny ne fit pas exception à la règle. Il quitta la ville d'Aubenas, célèbre pour son jambon et ses marrons glacés, et alla à Lyon pour continuer ses études au lycée. Il y a particulièrement étudié les sciences naturelles(ce qu'on appelle maintenant les sciences de la vie et de la terre?) et obtint le diplome en 1854.
En 1856, il entre à l'Ecole Polytechnique. Cette prestigieuse école a pour spécialité de former des ingénieus du plus haut niveau et est classée parmi les institutions les plus prestigieuses.
En 1858 il alla étudier l'architecture et l'ingienérie navales à l'Institut des Sciences Appliquées maritimes.
Verny a reçu le diplôme de ces institutions avec d'excellents résultats et à 25 ans, il était diplomé ingénieur naval. Peu après, il entrait dans la marine française comme ingénieur naval et était stationné à Brest.
En 1862 il reçut l'ordre de se rendre à Ninpo en Chine. Son ordre d emission était de construire 4 navires de guerre en en 18 mois. Pendant cette mission, il assuma aussi la charge de vice-consul et, en 1864, il avait rempli son contrat.
VERNY ET LE JAPON
Alors que Verny préparait son retour en France, il reçut de l'Amiral Jean-Léon Jaurès basé à Yokohama une note lui signifiant de visiter le Japon avant de rentrer.
Le shogunat de Edo avait fait appel à l'aide de la France pour l'établissement de constructions navales proches de la capitale. Grâce aux efforts du "ministre" des finances, Oguri Kozukenosuke Tadamasa, les plans avançaient pour la construction de l'arsenal de Yokosuka.
Le ministre français Léon Roches était ravi de cette demande d'aide de la part du Japon, en particulier parce que la Franc était (alors) en retrait dans l'expansion dans le monde asiatique. Léon Roches sollicita l'avis de l'Amiral Jaurès et décida d'attribuer le projet à Verny,qui était toujours stationné à Nimpo.
Napoléon III a alors remis un document dans lequel il donnait son accord pour attribuer cette mission à Verny. Accord qui avait valeur d'ordre.
Verny dessina des plans pour la constrution de l'arsenal et sur la base de ces plans , Roches établit des contrats d'échange entre le Japon et la France.
L'estimation du coût de la construction s'élevait à la somme de 2.400.000 dollars, mais Verny annonça plus tard que le projet avait été achevé avec un budget inférieur, soit à peu près 1.770.000 dollars.
En 1865, Verny quitta temporairement le Japon. Les circonstances de sa 1e arrivée ne lui avaient pas permis de faire tous les préparatifs nécessaires. Il retourna donc en France pour recruter des ingénieurs et se procurer le matériel nécessaire (outils et machines) à la construction d'un projet d'arsenal de grande envergure.
Ayant réuni ingénieurs (mais aussi médecin etc etc, 45 personnes) et matériel pendant ce séjour enFrance,Verny retourna au Japon en 1866 et prit alors officiellement le titre de Superintendant de l'Arsenal de Yokosuka. A ce titre sa rémunération était de 10.000 dollars/an.
L'année suivante, il épousa Marie-Brenier de Montmorand, fille du Consul général de Shanghai et ils s'installèrent à Yokosuka où ils ont eu un fils et deux filles.
Alors que la construction de l'arsenal suivait son cours, résidences, salle des fêtes, chapelle et autres aménagements de vie étaient eux aussi construits pour le confort de Verny et de son équipe française. On dit que Verny, qui était un chrétien très croyant, appréciait tout particulièrement la chapelle.
Ainsi la vie à Yokosuka était-elle très enrichissante pour Verny.
Yokosuka et son œuvre au Japon dans d'autres articles à venir.
J'ai récemment évoqué Verny à Yokosuka, le principal arsenal japonais. Aujourd'hui, en traduisant un petit document enjaponais et en anglais remis gratuitement au petit musée du souvenir, je vais vous en donner beaucoup plus de précisions. Les illustrations sont un ajout personnel.
En 1865 commença la construction de l'arsenal de Yokosuka. Celui-ci, qui devait devenir l'installation la plus grande pour des constructions navales de grande envergure, a été construit sous la direction de l'ingénieur français François-Léonce Verny.
LES ETUDES.
Aubenas,sa ville natale
Verny est né le 2 décembre 1837 à Aubenas en Ardèche[...]; fils de Mathieu Amédée Verny et de Marie-Thérèse Blachier.
A l'époque, il était courant de faire ses études éloigné de sa ville natale et Verny ne fit pas exception à la règle. Il quitta la ville d'Aubenas, célèbre pour son jambon et ses marrons glacés, et alla à Lyon pour continuer ses études au lycée. Il y a particulièrement étudié les sciences naturelles(ce qu'on appelle maintenant les sciences de la vie et de la terre?) et obtint le diplome en 1854.
En 1856, il entre à l'Ecole Polytechnique. Cette prestigieuse école a pour spécialité de former des ingénieus du plus haut niveau et est classée parmi les institutions les plus prestigieuses.
En 1858 il alla étudier l'architecture et l'ingienérie navales à l'Institut des Sciences Appliquées maritimes.
Verny a reçu le diplôme de ces institutions avec d'excellents résultats et à 25 ans, il était diplomé ingénieur naval. Peu après, il entrait dans la marine française comme ingénieur naval et était stationné à Brest.
En 1862 il reçut l'ordre de se rendre à Ninpo en Chine. Son ordre d emission était de construire 4 navires de guerre en en 18 mois. Pendant cette mission, il assuma aussi la charge de vice-consul et, en 1864, il avait rempli son contrat.
VERNY ET LE JAPON
Alors que Verny préparait son retour en France, il reçut de l'Amiral Jean-Léon Jaurès basé à Yokohama une note lui signifiant de visiter le Japon avant de rentrer.
Le shogunat de Edo avait fait appel à l'aide de la France pour l'établissement de constructions navales proches de la capitale. Grâce aux efforts du "ministre" des finances, Oguri Kozukenosuke Tadamasa, les plans avançaient pour la construction de l'arsenal de Yokosuka.
Le ministre français Léon Roches était ravi de cette demande d'aide de la part du Japon, en particulier parce que la Franc était (alors) en retrait dans l'expansion dans le monde asiatique. Léon Roches sollicita l'avis de l'Amiral Jaurès et décida d'attribuer le projet à Verny,qui était toujours stationné à Nimpo.
Napoléon III a alors remis un document dans lequel il donnait son accord pour attribuer cette mission à Verny. Accord qui avait valeur d'ordre.
Verny dessina des plans pour la constrution de l'arsenal et sur la base de ces plans , Roches établit des contrats d'échange entre le Japon et la France.
L'estimation du coût de la construction s'élevait à la somme de 2.400.000 dollars, mais Verny annonça plus tard que le projet avait été achevé avec un budget inférieur, soit à peu près 1.770.000 dollars.
En 1865, Verny quitta temporairement le Japon. Les circonstances de sa 1e arrivée ne lui avaient pas permis de faire tous les préparatifs nécessaires. Il retourna donc en France pour recruter des ingénieurs et se procurer le matériel nécessaire (outils et machines) à la construction d'un projet d'arsenal de grande envergure.
Ayant réuni ingénieurs (mais aussi médecin etc etc, 45 personnes) et matériel pendant ce séjour enFrance,Verny retourna au Japon en 1866 et prit alors officiellement le titre de Superintendant de l'Arsenal de Yokosuka. A ce titre sa rémunération était de 10.000 dollars/an.
L'année suivante, il épousa Marie-Brenier de Montmorand, fille du Consul général de Shanghai et ils s'installèrent à Yokosuka où ils ont eu un fils et deux filles.
Alors que la construction de l'arsenal suivait son cours, résidences, salle des fêtes, chapelle et autres aménagements de vie étaient eux aussi construits pour le confort de Verny et de son équipe française. On dit que Verny, qui était un chrétien très croyant, appréciait tout particulièrement la chapelle.
Ainsi la vie à Yokosuka était-elle très enrichissante pour Verny.
Yokosuka et son œuvre au Japon dans d'autres articles à venir.